Queer : nous utilisons ce terme pour désigner les sexualités non hétérosexuelles. Il permet aussi d’indiquer notre volonté de nous démarquer des militants LGBT « mainstream » dont les politiques en faveur des minorités sexuelles et de genre s’inscrivent dans une adhésion à la société néolibérale, alors que nous nous souhaitons plutôt construire des luttes qui s’y opposent.
Racisme systémique : c’est l’idée que le racisme n’est pas qu’une question de « mauvaises pensées » ou « d’ignorance », mais est un système qui fonctionne sur un ensemble de mécanismes inégalitaires divers (contrôles au faciès, discriminations à l’emploi, aux logements, stigmatisation médiatique, discriminations scolaires, ségrégation territoriale, etc)
Fémonationalisme : c’est une des versions du racisme qui consiste à construire les racisés vivant en occident (immigrés, réfugiés, musulmans, habitants de quartiers populaires) comme la principale menace contre les droits des femmes. Il existe une dimension internationale au fémonationalisme qui renvoie à l’impérialisme : quand les occidentaux justifient une guerre au nom des droits des femmes.
Homonationalisme : comme le fémonationalisme, c’est aussi une version du racisme. Cette fois elle consiste à construire les racisés vivant en occident (immigrés, réfugiés, musulmans, habitants de quartiers populaires) comme la principale menace contre les homosexuels. L’homonationalisme aussi peut être lié à l’impérialisme : quand les occidentaux justifient des sanctions économiques contre un pays africain au nom des droits des homosexuels.